La promesse magique des 100 000 faux malades
Le nouvel accord prévoit des économies de 1,9 milliard d’euros sur les personnes en arrêt maladie de longue durée d’ici 2030. L’objectif est remettre 100.000 personnes au travail.

Intégrer 100 000 malades « suspects » dans l’emploi rapporterait selon le gouvernement 1,9 milliard d’euros dans un budget censé combler un trou de 10 milliards.
Sauf qu’on oublie de préciser la partie essentielle :
sur ces 10 milliards, 6 milliards ne sont pas des recettes, mais simplement des économies forcées.
En réalité, ce gouvernement n’a donc trouvé que 2 milliards réels. Et il s’en félicite.
Et pour compléter la magie comptable, on va encore plonger la main dans la poche du citoyen :
– accises qui augmentent,
– TVA ajustée ou rehaussée,
– carburant plus cher,
– taxes indirectes et micros-prélèvements camouflés.
Résultat : on prend dans une poche et on remet dans l’autre, en faisant croire au citoyen qu’il a gagné quelque chose.
Une illusion budgétaire, rien de plus.
Et pendant qu’on matraque le quotidien, on utilise des expressions surréalistes comme « taxer les épaules larges ».
Quelle expression de voyou.
On dirait que plus personne ne parle français correctement dans ce pays, incapables de dire clairement :
« Nous allons taxer les revenus passifs, les assurances et la rente ».
Non : on invente une novlangue politique pour faire passer la pilule.
Mais le plus incroyable reste la promesse magique des 100 000 faux malades.
Et là, une question simple :
Comment ont-ils détecté 100 000 faux malades ?
Et surtout :
Comment quelqu’un peut être payé comme malade… s’il ne l’est pas ?
Si une telle liste existe, qu’on la publie.
Si elle n’existe pas, qu’on arrête de fabriquer des contes de fées budgétaires :
ce budget repose sur des nouvelles taxes, accises, de la TVA, du carburant, des mots creux et des promesses impossibles, pas sur une réforme sérieuse.
Deux poids, deux mesures : l’affaire oubliée de Houthulst
Dans le même temps, alors qu’on promet de « traquer les fraudeurs » parmi les malades, une autre réalité passe presque sous le radar :
À Houthulst, une infirmière à domicile indépendante, Stefanie Sander (42 ans), également conseillère communale Vlaams Belang, est soupçonnée de fraude sociale à hauteur de plusieurs millions d’euros, selon VRT NWS et De Morgen.
Les enquêteurs ont saisi 17 véhicules de luxe, des liquidités et d’autres biens de grande valeur, et la chambre du conseil a prolongé sa détention préventive d’un mois.
Autrement dit, quand il s’agit d’un élu local bien installé, on découvre après des années une fraude massive aux soins de santé ; mais pour justifier un budget, on parle soudain de 100 000 “faux malades” en bloc, sans aucune transparence.
Montant évoqué : environ 3,5 millions d’euros sur 3,5 ans.
Le Vlaams Belang affirme l’avoir suspendue et dit avoir reçu des infos avant les élections mais les avoir prises pour des « ragots ».
Un État qui privatise la police

Pour finir, je remarque également que la Belgique n’a plus besoin de policiers :
l’État mandate déjà les banques, les métiers de chiffres et maintenant les médecins à faire le boulot.
Et en prime, une nouvelle police de chasseurs de délinquants économiques.
J’évite de parler du PNF, ça me fait rappeler l’histoire de la 2ᵉ guerre mondiale.
Duran Kadir
Bruxelles Korner










































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