SOMMES-NOUS ENCORE HUMAINS… OU DEVENUS DES HUMANOÏDES ?
On rêvait de robots pour nous assister
On a fini par se transformer nous-mêmes en machines
Travailleurs standardisés.
Tâches répétitives.
Pensée dirigée.
Les multinationales ne veulent plus seulement des clients.
Elles veulent des exécutants silencieux.
Les gouvernements ? Spectateurs.
Les peuples ? Fragmentés.
Les règles ? Dictées par la rentabilité.
On ne vit plus dans des États souverains.
On vit dans des machines mondialisées.
Et pendant que les élites planifient le monde de demain,
nous, on clique. On accepte. On ne bouge plus.
Alors pose-toi cette question :
Es-tu encore humain… ou déjà un humanoïde ?
Sommes-nous encore des humains, ou déjà des humanoïdes ?
Par Duran Kadir
Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet rarement abordé dans l’actualité, mais qui s’impose de plus en plus dans notre réalité quotidienne : sommes-nous encore des humains ou devenons-nous progressivement des humanoïdes ?
Depuis toujours, l’humanité a rêvé de déléguer les tâches ingrates à d’autres. Jadis, on exploitait les esclaves pour les travaux pénibles, notamment dans les champs américains, après avoir été déportés par les puissances coloniales depuis l’Afrique. L'abolition de l’esclavage par Lincoln a changé le discours, mais pas les dynamiques. L’ère industrielle a ensuite vu les ouvriers s’épuiser à la chaîne, accomplissant des gestes mécaniques, sans reconnaissance.
Puis, sont venus les robots. D’abord dans les usines, puis dans nos foyers, nos rues, nos esprits. L’idée d’un monde où les machines font le sale boulot pendant que l’homme pense, rêve et crée semblait idéale. Pourtant, c’est l’inverse qui s’est produit.
Les humains sont devenus les robots
Avec le capitalisme globalisé, l’ultralibéralisme et la pression du rendement, ce n’est pas le robot qui a imité l’homme, c’est l’homme qui s’est transformé en robot. Chaque jour, nous exécutons des gestes dictés par des algorithmes, des hiérarchies invisibles, des impératifs de productivité. Le rêve d’un monde assisté par la machine a accouché d’un cauchemar : l’humanoïde, c’est nous.
Elon Musk et d’autres figures de la tech développent des robots humanoïdes presque parfaits, imitant nos traits, nos gestes. Mais pendant qu’on tente de fabriquer l’humain artificiel, l’humain biologique se désincarne, se programme, se conditionne.
Qui gouverne ?
Les États ? Les parlements ? Les peuples ? Non. Ce sont les grandes entreprises multinationales qui décident des politiques publiques, des normes fiscales, des orientations économiques.
Grâce à des structures de holding implantées aux quatre coins du monde , Bruxelles, Londres, New York, Hong Kong, les îles Caïmans, etc. Ces firmes dirigent l’économie mondiale. Et par extension, elles dirigent les États eux-mêmes.
La mondialisation a permis de concentrer le pouvoir entre quelques mains privées. Des mains qui n'ont de comptes à rendre à personne. Des élites qui déplacent capitaux, emplois et ressources en fonction de leurs seuls intérêts. Les peuples, eux, suivent. Silencieux. Formatés. Résignés.
Vers un gouvernement mondial privé ?
Demain, il ne s’agira plus de présidents de pays ou de ministres de régions. Le vrai pouvoir sera dans les conseils d’administration des géants mondiaux. Un “président du monde” pourrait émerger, non élu, mais nommé. Et tous les autres ? Des exécutants. Des numéros. Des travailleurs dociles.
On parlera de "collaborateurs hybrides". Des humains augmentés ? Non, des humains déshumanisés.
Car ceux qui refusent ce système — les faibles, les minorités, les peuples “non rentables” seront marginalisés, déplacés, oubliés. Certains devront même disparaître.
Un monde sans révolte ?
Ce système ne provoquera pas une guerre anarchique. Ce sera une dictature douce, fluide, intégrée. Tout le monde connaîtra son rôle et l’exécutera. Comme une machine. Comme un robot.
Les castes sociales se figeront. Plus de passerelles. Le balayeur restera balayeur. Le cadre restera cadre. Comme l’huile et l’eau, les classes ne se mélangeront plus. C’est ce qui se dessine déjà, chaque jour, sous nos yeux.
Une explosion silencieuse
Nous vivons l’explosion la plus silencieuse de l’histoire. Celle d’un monde qui bascule sans que personne ne s’en aperçoive. Ou plutôt, sans que personne ne réagisse. L’éducation formate, les médias apaisent, les réseaux distraient.
Et pendant ce temps, les lois, les religions, les valeurs humaines disparaissent, remplacées par une seule règle : la rentabilité.
Plus de profits = plus de dividendes = plus de pouvoir.
Et ceux qui détiennent ce pouvoir investissent pour le conserver. Et pour nous contrôler.
Vers un monde fiscalement anesthésié
On parle de fiscalité minimale mondiale à 15%. Mais pour les géants, c’est dérisoire.
15%, c’est le prix de la paix avec les États. Un ticket d’entrée pour rester intouchables.
Pendant que les citoyens paient impôts, TVA et charges sociales, les grandes entreprises déplacent des milliards sans taxation réelle.
Et en échange, elles offrent de “l’aide”, de la “coopération”, de l’"innovation", du "progrès".
Un progrès qui ne sert qu’une élite.
Conclusion : l’humain en veille
Préparez-vous. Nous ne vivons plus dans un monde d’États souverains. Nous vivons dans une méga-entreprise mondiale, où l’humain devient un rouage.
Le plus effrayant ?
C’est que ce monde-là est parfaitement organisé. Et personne ne semble vouloir l’arrêter.
Parce que dans cette grande machine, on nous a fait croire que chacun a encore le choix.
Mais au fond, sommes-nous encore des humains…
… ou ne sommes-nous déjà que des humanoïdes ?
—
Ton avis m’intéresse : tu penses qu’on peut encore changer ça ?
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