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Hoax climatique #1 : « Le réchauffement s’est arrêté en 1998 »

Par Stéphane FoucartLe 7 octobre 2015 à 17h21Mis à jour le 7 octobre 2015 à 17h29

Cette thèse, activement promue par les think tanks climatosceptiques, est battue en brèche par des études sur des biais instrumentaux, et les fluctuations naturelles de la température.

Toutes les semaines jusqu’à la COP21, Le Monde consacre une série aux hoax climatiques, pour décrypter et démystifier les nombreuses contre-vérités qui circulent sur le changement climatique.

Répétée, inlassablement recopiée de blogs en blogs et toujours réitérée comme une évidence, l’affirmation est devenue l’un des arguments-phares des climatosceptiques : le réchauffement s’est arrêté il y a dix-sept ans. Depuis, la température moyenne de la basse atmosphère terrestre n’augmenterait plus de manière significative. L’argument fait même son chemin chez certains scientifiques non spécialistes du climat…

En juin 2014, dans l’hebdomadaire Le Point, le microbiologiste Didier Raoult l’affirmait ainsi avec force : « Après une poussée thermique notable dans les années 1990, la Terre a globalement arrêté de se réchauffer depuis 1998. » Il concluait, dans un enchaînement logique surprenant, que « le réchauffement climatique est incertain et la responsabilité de l’homme discutable ».

 
 

En un siècle et demi, la température moyenne terrestre a augmenté d'environ 0,85°C.

En un siècle et demi, la température moyenne terrestre a augmenté d'environ 0,85°C. | Organisation météorologique mondiale

Tendance lourde au réchauffement

En réalité, le réchauffement ne s’est nullement arrêté en 1998. Des fluctuations naturelles d’une année sur l’autre, ou d’une décennie sur l’autre, ne sont pas étonnantes et se sont déjà produites par le passé. Elles ne remettent pas en cause la tendance lourde au réchauffement provoqué par les émissions humaines de gaz à effet de serre. Elles peuvent tenir au volcanisme, par exemple : les cendres projetées dans la haute atmosphère occultent une partie du rayonnement solaire et ont un effet refroidissant. Les faibles fluctuations de l’activité solaire, qui varie selon un cycle de onze ans environ, peuvent également être invoquées. De même que des mécanismes internes de la machine climatique, comme l’oscillation entre le phénomène El Niño (réchauffant) et son antagoniste La Niña (refroidissant), qui surviennent tous les trois à sept ans…

Ainsi, se référer à l’année 1998 pour faire débuter le fameux plateau des températures est trompeur. Car en 1998, le plus puissant El Niño observé au cours du XXe siècle s’est développé sur le Pacifique équatorial, provoquant un sursaut considérable de la température moyenne mondiale, donnant ainsi l’illusion d’un arrêt du réchauffement dans les années qui suivent. En 2011, dans une étude publiée par la revue Environmental Research Letters, les climatologues Stefan Rahmstorf et Grant Foster, chercheurs au Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK), avaient déjà montré qu’en corrigeant les données de températures des effets naturels, la fameuse « pause » disparaissait.

En tenant compte de la variabilité naturelle du climat sur la température moyenne mondiale, la "pause"... disparaît.

En tenant compte de la variabilité naturelle du climat sur la température moyenne mondiale, la "pause"... disparaît. | Foster & Rahmstorf, 2011

Biais de mesure de la température

Ce n’est pas tout : une étude publiée en juin par Science et menée par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine (NOAA) conduits par Thomas Karl, a mis en évidence des biais de mesure de la température terrestre. En particulier, le déploiement récent d’un grand nombre de bouées océanographiques a contribué, selon M. Karl et ses coauteurs, à « refroidir » légèrement les estimations récentes de la température de surface des océans. En effet, celle-ci a historiquement été le fait de mesures effectuées par bateau : l’utilisation de bouées comme nouveaux instruments de mesure a introduit un léger biais refroidissant, les températures mesurées par ces dernières étant systématiquement moins élevées que celles relevées par les bateaux. En outre, M. Karl et ses coauteurs estiment que la faible couverture de l’Arctique – qui se réchauffe plus vite que le reste du globe – par des stations météorologiques terrestres a aussi introduit un biais refroidissant. Conclusion des auteurs : sans même tenir compte de la variabilité naturelle du climat, comme l’avaient fait MM. Rahmstorf et Foster, la fameuse « pause » est une chimère due à des biais instrumentaux insuffisamment pris en compte…

POUR APPROFONDIR

Lire aussi : La « pause » du réchauffement climatique était un mirage

Enfin, une analyse statistique publiée en août dans la revue Climatic Change et ne tenant compte ni des biais instrumentaux révélés par les chercheurs de la NOAA, ni de la variabilité naturelle du climat, concluait que la tendance au réchauffement relevée depuis 1998 n’était pas anormale au regard des fluctuations de la période récente. « Notre analyse, concluaient Bala Rajaratnam (université Stanford) et ses coauteurs, révèle qu’il n’y a pas eu de hiatus dans l’augmentation de la température moyenne mondiale, ni de différence de tendance statistiquement significative, ni de plafond atteint dans la température moyenne mondiale et pas de changement dans l’augmentation inter-annuelle des températures. »

« Période de temps trop courte »

Pourtant, un examen de la littérature scientifique montre que de nombreux travaux ont été conduits ces dernières années pour tenter d’expliquer le fameux hiatus. Pour l’historienne des sciences Naomi Oreskes (université Harvard), c’est l’illustration d’un phénomène étonnant, dans lequel une controverse fabriquée de toutes pièces dans la société finit par « fuiter » dans le domaine scientifique et devient un sujet d’investigation pour les chercheurs, alors qu’ils savent que le sujet est de peu d’importance pour leur discipline. Voire non pertinent.

« Dans l’amphithéâtre, les chercheurs en science du climat enseignent à leurs étudiants que quinze ans est une période de temps trop courte pour être pertinente dans l’étude des évolutions climatiques, écrivent Mme Oreskes et ses coauteurs, dans une étude publiée en juillet par la revue Global Environmental Change. Pourtant, les mêmes chercheurs peuvent dans le même temps conduire des recherches sur une ‘‘pause’’ de quinze ans, redéfinissant ainsi les paramètres fondamentaux de la climatologie… »

Argument perpétuellement remobilisé

Dans leur livre Les Marchands de doute (Le Pommier, 2012), Naomi Oreskes et Erik Conway (Jet Propulsion Laboratory/NASA) notent en outre que l’argument de la « pause » n’est pas nouveau. Il est au contraire perpétuellement remobilisé. A la fin des années 1980, les think tanks néoconservateurs américains, principaux creusets du climatoscepticisme, pointaient déjà une supposée stagnation des températures. Voire un refroidissement à venir… D’autres climatosceptiques, comme le statisticien Bjorn Lomborg dans le Guardian, assuraient en 2008, après une petite fluctuation du niveau marin, que celui-ci avait cessé de s’élever, qu’il était en « pause »… Il est très vite reparti à la hausse, conformément à ce qu’attendent les chercheurs en sciences du climat.

Quant aux températures, les faits sont têtus : quatorze des quinze années les plus chaudes appartiennent au XXIe siècle. L’année 2014 est à ce jour l’année la plus chaude observée depuis 1850, et 2015 a toutes les chances de lui dérober le titre. Cherchez la pause… !

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