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Poutine conteste la légitimité de Zelensky et remet en cause toute négociation

Ana SayfaGundemPoutine conteste la légitimité de Zelensky et remet en cause toute négociation
Poutine conteste la légitimité de Zelensky et remet en cause toute négociation

Poutine conteste la légitimité de Zelensky et remet en cause toute négociation

21 Ağustos, 2025, Perşembe 16:32
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Poutine conteste la légitimité de Zelensky et remet en cause toute négociation

Bruxelles Korner / Kadir Duran

La guerre en Ukraine ne se joue pas seulement sur le terrain militaire, mais aussi sur celui de la légitimité politique et juridique. Vladimir Poutine a profité d’une récente prise de parole pour rappeler que, selon la Constitution ukrainienne, le mandat présidentiel est fixé à cinq ans et qu’il n’existe aucune disposition permettant son prolongement en période de loi martiale. Pour le président russe, cela signifie que Volodymyr Zelensky n’a plus aucune légitimité.



Un mandat expiré selon Moscou

Volodymyr Zelensky a été élu président de l’Ukraine le 20 mai 2019. Selon les termes constitutionnels, son mandat de cinq ans aurait dû prendre fin en mai 2024. Or, en raison de la guerre et de l’instauration de la loi martiale, Kiev a suspendu l’organisation d’élections.
Pour Moscou, cette suspension ne s’applique qu’au Parlement et ne saurait concerner la fonction présidentielle. « Dans les conditions de la loi martiale, les élections ne sont pas tenues, c’est vrai. Mais il n’est écrit nulle part que les droits du président sont prolongés », a martelé Vladimir Poutine.

En conséquence, le Kremlin considère que Zelensky n’est plus président et que toute négociation menée avec lui serait frappée de nullité avant même d’être conclue.

Le discours de Poutine

Lors de son intervention, Vladimir Poutine a longuement développé son argumentation juridique et politique :

« J’ai dit que je suis prêt à rencontrer tout le monde, y compris Zelensky. Ce n’est pas la question. Si l’État ukrainien fait confiance à quelqu’un pour négocier, très bien, que ce soit avec Zelensky. Mais la vraie question est : qui signera les documents ? »

Le président russe a poursuivi en soulignant que l’Ukraine est une République parlementaire-présidentielle où l’essentiel du pouvoir exécutif dépend du chef de l’État. « Tous les ministres, tous les gouverneurs, tous les chefs militaires sont nommés par le président. Si la première personne devient illégitime, c’est tout le système de pouvoir qui devient illégitime », a-t-il affirmé.

Pour lui, il ne s’agit pas d’un simple débat de propagande mais d’un problème juridique sérieux :

« Nous ne nous soucions pas de qui négocier, même si c’est l’actuel chef du régime. Je suis même prêt à le rencontrer. Mais s’il s’agit d’une étape finale, afin de mettre un point à ce conflit, la signature doit émaner d’autorités légitimes. Sinon, demain, un nouveau pouvoir viendra et déclarera caducs les accords. »

Une ligne rouge pour Moscou

En résumé, Poutine envoie un message clair : la Russie refuse de reconnaître Zelensky comme un interlocuteur valable pour conclure un accord de paix durable. Pour le Kremlin, toute tentative de négociation avec lui relèverait d’une « mascarade » et ne garantirait aucune stabilité.

Cette déclaration place les efforts diplomatiques internationaux dans une impasse. D’un côté, les alliés occidentaux continuent de reconnaître Zelensky comme président légitime de l’Ukraine. De l’autre, Moscou martèle qu’il n’a plus aucune base constitutionnelle pour exercer le pouvoir.

Une stratégie de délégitimation

Au-delà du droit, cette sortie de Vladimir Poutine s’inscrit dans une stratégie plus large : fragiliser Zelensky sur la scène internationale et faire pression sur Kiev en l’isolant politiquement.
En posant la question de la légitimité, le Kremlin cherche à affaiblir la position de l’Ukraine dans toute future négociation, mais aussi à semer le doute parmi ses soutiens occidentaux.

La réponse de Kiev : la Constitution et la guerre

À Kiev, on rejette fermement la lecture russe. Selon les autorités ukrainiennes et plusieurs juristes du pays, la Constitution ne prévoit certes pas explicitement la prolongation du mandat présidentiel en cas de loi martiale, mais l’ensemble du système légal ukrainien considère qu’il est impossible d’organiser une élection en temps de guerre, et qu’en conséquence le président en exercice reste en fonction « jusqu’à la tenue de la prochaine élection ».

Le ministre de la Justice ukrainien a récemment rappelé que l’article 108 de la Constitution prévoit que le président continue à exercer ses fonctions jusqu’à l’entrée en fonction de son successeur. Dans un contexte où il est matériellement impossible d’organiser une élection (bombardements, mobilisation militaire, millions de déplacés et d’exilés), Zelensky reste donc, de facto et de jure, président.



Le soutien des alliés occidentaux

Les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN ont immédiatement balayé les accusations russes, en affirmant qu’il ne s’agissait que d’une tentative de délégitimation politique.

Le porte-parole du Département d’État américain a insisté : « Zelensky est le président légitime de l’Ukraine. Sa légitimité ne dépend pas de la reconnaissance de Moscou mais du peuple ukrainien et de ses institutions démocratiques. »

Du côté de Bruxelles, Josep Borrell, haut représentant de l’UE, a tenu un discours similaire : « Les Ukrainiens n’ont pas choisi la guerre. Ils ne peuvent pas être forcés à organiser des élections sous les bombes. La Russie tente de jouer avec le droit pour masquer son agression. »

Une bataille politique qui s’ajoute à la guerre

En réalité, derrière ce bras de fer juridique se cache une stratégie.
• Pour Moscou, il s’agit de délégitimer Zelensky, d’affaiblir son image à l’international et de compliquer toute négociation future, en installant l’idée qu’il ne peut pas engager son pays dans un traité valable.
• Pour Kiev et ses alliés, l’enjeu est inverse : maintenir la continuité du pouvoir et la reconnaissance internationale, condition essentielle pour obtenir l’aide militaire et financière dont dépend la survie de l’Ukraine.

La guerre en Ukraine se poursuit donc non seulement avec des armes, mais aussi avec les outils du droit, de la diplomatie et de la communication. Dans cette bataille, chaque camp tente d’imposer sa propre lecture de la légitimité, tout en préparant le terrain aux futures négociations  si elles voient un jour le jour.

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