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Un F-16 russe en Turquie MaJ 0610

Ana SayfaHaber TürkiyeUn F-16 russe en Turquie MaJ 0610
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05 Ekim, 2015, Pazartesi 10:23
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Selon le Figaro

 

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip a exhorté aujourd'hui la Russie à ne pas «perdre l'amitié de la Turquie» après une série de violations de l'espace turc par des chasseurs russes déployés en Syrie, sujet de vif contentieux entre les deux pays.

«Nos relations avec la Russie sont connues de tous mais si la Russie perd un ami comme la Turquie avec laquelle elle a nombre de coopérations, alors elle perdra beaucoup. La Russie doit le savoir», a martelé le président turc lors d'un point de presse télévisé en Belgique où il est en déplacement avec à ses côtés son homologue belge, Charles Michel. «Nous ne pouvons nous asseoir et regarder, tolérer ça» a-t-il déclaré au sujet des violations de l'espace turc samedi et dimanche par des avions de combat russe à la frontière entre la Turquie et la Russie.

La violation de l'espace aérien de la Turquie par deux avions de combat russes ce week-end n'est «pas un accident», a estimé mardi le patron de l'Otan, Jens Stoltenberg, alors que Moscou a évoqué de «mauvaises conditions météo» pour expliquer l'un de ces incidents. La Turquie a convoqué à deux reprises l'ambassadeur de Russie à Ankara pour lui faire part de sa «ferme protestation» au sujet de ces violations. La Turquie a averti l'émissaire russe que «la Russie serait tenue responsable» si de tels incidents se reproduisaient, a indiqué mardi un responsable turc à l'AFP. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a prévenu hier que son pays agirait conformément à ses règles d'engagement militaire si son espace aérien était violé.
 
 
 

Selon l express

 

Proche et Moyen-Orient

Pourquoi l'intervention russe va aggraver la situation en Syrie

Par Catherine GOUESET, publié le 06/10/2015 à 11:32, mis à jour à 11:41

L'intervention militaire russe sur le champ de bataille syrien menée officiellement "contre le terrorisme" va-t-elle contribuer à l'accalmie ou au contraire encourager la course à l'exil des populations civiles syriennes?

L'intervention militaire russe en Syrie va-t-elle jeter encore plus de Syriens sur les routes de l'exil ? (ici, à la frontière de la Macédoine, en route vers l'UE, en août 2015).

Ognen Teofilovski/Reuters

L'aviation russe a poursuivi ses frappes aériennes en Syrie visant en priorité des positions de mouvements rebelles autres que Daech. Cette campagne "va s'intensifier et devrait durer trois ou quatre mois", selon un officiel russe. Dans le même temps, l'Iran aurait envoyé des troupes en vue d'une opération terrestre en soutien à l'armée syrienne, selon des sources libanaises citées par l'agence Reuters, une information toutefois démentie par l'agence Irna. Quelles seront les effets de l'intervention de ces nouvelles forces sur la situation en Syrie? Quels en seront les conséquences sur les populations civiles?

 

> Lire aussi: La croisade de Poutine en Syrie

Le sentiment d'une situation désespérée 

Le flot de candidats à l'exil ne peut que s'accroître, explique à L'Express un bon connaisseur de la crise syrienne: "Un changement s'est déjà opéré, ces dernières semaines, dans l'état d'esprit des Syriens restés au pays. Avant même l'intervention russo-iranienne, quel que soit leur bord présumé, ils en sont venus à conclure qu'il n'y avait aucun espoir, qu'il valait mieux tenter l'aventure de l'émigration désespérée." 

Aujourd'hui, les Syriens constatent qu'aucune des parties prenantes de ce conflit n'a intérêt à négocier: depuis le début de l'année, les groupes rebelles et leurs parrains - les monarchies du Golfe et la Turquie- forts du recul régulier des positions du régime, "espéraient que la pression militaire finirait par le faire tomber", expliquait il y a peu à L'Express Jean-Marie Guéhenno, directeur de l'International Crisis Group. En face, ajoutait-il, "le régime d'Assad a vu la pression occidentale à son encontre diminuer depuis l'avènement de Daech". Grâce au soutien renforcé de la Russie et de l'Iran, Damas estime que ses jours ne sont pas comptés et espère même désormais inverser la tendance. 

Reuters/Mikhail Klimentyev/RIA Novosti/Kremlin

A l'Assemblée générale de l'ONU, le 28 septembre, Vladimir Poutine a réaffirmé son soutien au régime syrien

Tout dépend des intentions réelles de Moscou

Le tour que va prendre la crise dépend des intentions réelles de Moscou. Les Russes -et leurs alliés iraniens- pensent-ils vraiment pouvoir défaire Daech et écraser l'opposition armée non-djihadiste? Espèrent-ils convaincre les soutiens de cette dernière d'accepter une défaite? Forcer des millions de Syriens, soumis à une violence insoutenable de la part du régime, d'accepter la soumission et transformer le pourvoir de Bachar el-Assad, dont toutes les institutions s'érodent, en une forme de pouvoir viable? Ou les Russes se contenteront-ils de garantir qu'ils ne seront pas laissés à l'écart d'un hypothétique règlement du conflit? 

Pour un certain nombre d'experts, la Russie et l'Iran exploitent avant tout le vide laissé par l'administration Obama qui s'est complètement désintéressée du sort de la région. Moscou et Téhéran ont marqué des points à court terme, mais ce faisant, toute perspective de solution s'éloigne plus encore. 

L'accentuation des bombardements sur les zones habitées aux mains des insurgés ne peut que pousser plus de Syriens à fuir le pays, pensent la plupart des observateurs. Pour Joshua Landis, chercheur au Center for Middle East Studies de l'université d'Oklahoma, à l'inverse, "environ 65% des Syriens restés en Syrie se trouvent dans des zones sous le contrôle du régime. La perspective de sa chute terrifie ces populations, dont ceux issus de la classe moyenne éduquée, nombreuses dans les zones urbaines, ainsi que les minorités. Une telle perspective augmenterait le nombre de candidats à l'exil."

Le chercheur, interrogé par l'Express, croit qu'une victoire rapide des Russes et d'Assad pourrait ramener la stabilité. Il émet toutefois la possibilité que "la puissance de feu russe n'aggrave le chaos actuel et pousse donc plus d'habitants à fuir la guerre, sans apporter de solution politique".

AFP/Joseph Eid

Un hélicoptère russe au dessus de Lattaquié, le 24 septembre 2015.

De l'huile sur le feu

Des trêves locales avaient pourtant été conclues, ces derniers temps, notamment entre le Hezbollah libanais qui combat aux côtés de l'armée syrienne, et les rebelles, à Zabadani, à proximité du Liban, et dans deux villages chiites du nord-ouest syrien. Ces cessez-le-feu avaient été obtenus via une médiation de l'Iran. "L'opposition aurait pu utiliser ces expériences pour obtenir d'autres groupes rebelles qu'ils acceptent de nouvelles trêves", explique au Guardian Hassan Hassan, chercheur associée au think tank britannique Chatham House. 

L'intervention militaire russe rend plus difficile, selon lui, ce type de solution. Elle éloigne aussi l'éventualité de la création d'une zone d'exclusion aérienne qui aurait pu servir de refuge à la population civile menacées par les bombardements du régime. Les diplomates étaient prêts d'aboutir à la mise en place d'une zone-tampon, selon le Financial Times.

Si, pour les plus optimistes, l'engagement russe pourrait permettre de rassurer une partie de la population des régions sous le contrôle du régime et donc d'envisager une issue politique, la fenêtre de négociations entrouverte au cours de l'été risque de se refermer très vite. C'est notamment l'avis de Julien Barnes-Dacey, du Conseil européen des relations internationales (ECFR): "L'Intervention militaire russe risque en effet d'alimenter davantage la radicalisation - via le parallèle avec le djihad antirusse en Afghanistandans les années 1980", que les groupes islamiques perçoivent comme une victoire de leur camp. Plusieurs unités rebelles auraient rejoint les rangs d'Al-Nosradepuis le début des frappes russes. L'appel à la guerre sainte, proféré la semaine dernière par le porte-parole de l'Église orthodoxe russe, ne peut que conforter la frange djihadiste de la scène militaire syrienne. 

Enfin, l'engagement russe et iranien, dans une région de plus en plus divisée, va "presque certainement provoquer une contre-escalade des Etats régionaux, l'Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar", ajoute Julien Barnes-Dacey.

Une telle surenchère guerrière risque fatalement de jeter plus de Syriens hors de leurs foyers, sans apporter de réponse rapide à une guerre qui dure depuis plus de quatre ans et a déjà fait plus de 240 000 morts.

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Commentaires (1)

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Avatarmanolo-escobarle 06-10-2015 à 13:10

Entendons nous bien, c'est la quête du leadership des deux grands, qui comme nous l'avons déjà constaté par le passé est un obstacle à la résolution rapide des problèmes.

Lire tous les commentaires

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yahooIntervention russe en Syrie

 

Syrie: la Turquie intercepte dans son espace aérien un avion de chasse russe

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 05/10/2015 à 09:03, mis à jour à 09:09

Les F-16 de l'armée turque ont contraint l'appareil russe à rebrousser chemin. Vladimir Poutine a lancé depuis quelques jours des bombardements du sol syrien et compte encore intensifier ses frappes.

Des F-16 turcs ont contraint un avion de chasse russe ont rebroussé chemin alors qu'il se dirigeait vers la Syrie.

REUTERS/Umit Bektas

Des chasseurs F-16 turcs ont intercepté samedi un avion de combat russe "violant l'espace aérien turc" à la frontière syrienne. Ankara l'a contraint à rebrousser chemin, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. L'ambassadeur de Russie à Ankara a été convoqué et les autorités turques lui ont fait part de leur "violente protestation", souligne un communiqué.

>> A lire: quels sont les objectifs de Poutine en Syrie?

Ankara a aussi demandé à la Russie d'"éviter une répétition de cet incident" et fait savoir que le cas échéant, "la Fédération de Russie serait considérée responsable de tout événement non voulu" qui pourrait avoir lieu.

La Turquie opposée aux bombardements russes

Le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu a appelé au téléphone son homologue russe Sergueï Lavrov et lui a transmis ce même point de vue, précise le document. Le chef de la diplomatie turque s'entretiendra de cette affaire notamment avec le secrétaire général de l'Otan. Le régime islamo-conservateur turc s'oppose à la participation de la Russie à la guerre en Syrie.

Mercredi, Vladimir Poutine a déclenché les premières frappes en Syrie. La coalition internationale soupçonne le président russe de viser en priorité les opposants à Bachar el-Assad. Barack Obama a mis en garde Vladimir Poutine contre une stratégie consistant à prendre pour cible à la fois les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et l'opposition modérée à Bachar al-Assad. 

maj 

 

Proche et Moyen-Orient

L'Otan juge "extrêmement dangereuses" les violations de l'espace aérien turc par la Russie

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 05/10/2015 à 15:31, mis à jour à 17:57

L'Otan a appelé ce lundi la Russie à "cesser ses attaques contre l'opposition syrienne et les civils" . Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a de son côté déclaré que les avions russes auraient pu être abattus.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg le 26 septembre 2015 à l'Onu à New York (illustration)

afp.com/DON EMMERT

Les incidents entre avions russes et turcsà la frontière syrienne ne sont pas du goût de l'Otan. "J'appelle la Russie à pleinement respecter l'espace aérien de l'Otan et à éviter une escalade des tensions avec l'Alliance", a indiqué le secrétaire général de l'organisation. Cette déclaration intervient alors que les relations entre Moscou et l'Alliance atlantique se sont dégradées, notamment en raison de la crise en Ukraine. 

Depuis le Chili, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé quant à lui que les avions russes auraient pu être abattus en représailles.

> Lire: La Russe aurait visé Daech... dans des zones où il n'est pas

"Un comportement irresponsable"

"Les actions de la Russie" en Syrie, où Moscou mène des frappes aériennes contre les djihadistes de l'organisation Etat islamique (EI), et selon les pays occidentaux contre les groupes rebelles qui combattent le régime de Bachar el-Assad, "ne contribuent pas à la sécurité et à la stabilité de la région", a estimé le secrétaire général. 

 

Au sortir d'une réunion d'urgence, les 28 pays alliés ont jugé "extrêmement dangereuses" les incursions de l'aviation russe en Turquie, dénonçant "un comportement irresponsable" et appelant Moscou à des explications "immédiates", dans une déclaration conjointe.

Les 28 pays de l'Alliance atlantique ont également exprimé leur "grave préoccupation" face aux frappes aériennes de la Russie en Syrie "qui ont fait des victimes civiles et ne visaient pas Daech". "Les Alliés appellent la Fédération russe à immédiatement cesser ses attaques contre l'opposition syrienne et les civils", précise encore le texte.

Les frappes russes font débat

Dimanche, deux chasseurs F-16 de l'aviation turque ont été "harcelés" lors d'une mission de patrouille par un MIG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne, a par ailleurs annoncé l'armée turque sur son site internet.

"J'exhorte la Russie à prendre les mesures nécessaires pour aligner ses efforts sur ceux de la communauté internationale dans la lutte contre l'EI", a ajouté Jens Stoltenberg, alors que l'organisation djihadiste Etat islamique contrôle près de la moitié du territoire syrien.

L'aviation russe a lancé la semaine dernière une campagne de frappes aériennes en Syrie. La Russie affirme que ces frappes sont dirigées uniquement contre Daech mais Ankara et ses alliés occidentaux accusent Moscou de les concentrer ses attaques sur les forces d'opposition modérées.

selon l Obs 

Ankara se dit "violée" par l'intrusion d'avions militaires russes dans son espace aérien ce week-end. L'Otan s'inquiète d'incursions "extrêmement dangereuses"... et Moscou minimise. 
 

Réunis en urgence ce lundi après-midi à Bruxelles, les 28 Etats-membres de l'Otan ont jugé "extrêmement dangereuses" deux incursions en Turquie d'avions de combat russes Soukhoï ce week-end, dans la région d'Hatay (voir carte ci-dessous). Plus tôt dans la matinée, la Turquie annonçait que des F-16 turcs avaient intercepté il y a deux jours un chasseur russe, le forçant à faire demi-tour, et que deux chasseurs turcs avaient été "harcelés" le lendemain lors d'une mission de patrouille par un MIG-29 non identifié.

Selon une source diplomatique à Bruxelles, le pilote du chasseur Soukhoï 30, qui a volé pendant 2 minutes et demie dans l'espace aérien turc samedi, est même allé plus loin : il aurait "accroché son radar" sur les F-16 turcs qui l'avaient intercepté, une manœuvre indiquant qu'"on se prépare à tirer un missile" vers l'appareil ciblé. Les pilotes turcs ont riposté en accrochant également leur radar sur l'avion de combat russe.

Les Russes jouent vraiment avec le feu", estime ce diplomate, qui dénonce un comportement "très agressif". "Les Turcs ne sont pas du genre à se laisser faire, c'est donc extrêmement dangereux."

Alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry exprimait sa préoccupation et estimait que l'incident "aurait pu aboutir à ce que ces avions soient abattus", un haut responsable de la défense américain avait estimé auprès de l'AFP qu'il ne pouvait s'agir d'une erreur : "Cela confirme notre profonde inquiétude au sujet de ce qu'ils font. Cela pose des questions sur leurs intentions et soulève certainement des interrogations sur (leur) comportement et leur professionnalisme dans le ciel."

Dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait qualifié la campagne de frappes russes en Syrie d'"inacceptable", estimant que Moscou commettait "une grave erreur".

 

"CONDITIONS MÉTÉO" : LE KREMLIN MINIMISE

Le Kremlin n'a pas cherché à nier la réalité de l'incident ce lundi après-midi, tout en précisant que l'avion de chasse russe n'était entré que "pour quelques secondes" dans l'espace aérien turc, en raison de "mauvaises conditions météo".

"Un avion militaire russe Su-30 est entré durant quelques secondes dans l'espace aérien turc, lors d'une manœuvre, alors qu'il rentrait à son aérodrome. Cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques dans cette zone", a expliqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. Il ne faut pas y voir un complot quelconque. Les mesures nécessaires ont été prises afin d'empêcher de tels incidents à l'avenir."

Il a par ailleurs affirmé que l'aviation russe présente en Syrie n'avait "rien à voir" avec le "harcèlement" dimanche de deux chasseurs F-16 de l'aviation turque par un MiG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne.

Le désaccord avec Ankara porte désormais également sur l'opportunité de créer une zone d'exclusion aérienne en Syrie, une proposition qui "ne se fonde ni sur la charte de l'ONU, ni sur le droit international", a taclé le Kremlin lundi.

VERSIONS DIVERGENTES SUR LES FRAPPES

L'Otan a par ailleurs de nouveau exprimé sa "grave préoccupation" face aux frappes aériennes de la Russie en Syrie, en particulier à Hama, Homs et Idlib, qui "ont fait des victimes civiles et ne visaient pas Daech". Comme en réaction à ces déclarations, Moscou indiquait lundi soir avoir procédé à des frappes sur "dix cibles" du groupe Etat islamique en Syrie.

Pour ajouter à la confusion des différentes versions, le député irakien Hadi Al-Ameri, chef de la milice chiite Badr qui combat Daech, a loué les premiers efforts "sérieux" de la Russie contre l'Etat islamique et accusé la coalition internationale menée par Washington de ne pas vouloir stopper le flux de combattants rejoignant Daech en Syrie et en Irak. L'EI "recrute des combattants de 108 pays du monde qui passent tous par la Turquie, ce que la coalition sait très bien", a dénoncé ce proche de l'Iran.

Mais d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes russes, si elles ont bien touché Daech, ont pour l'instant visé principalement le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaida, et des rebelles hostiles au régime Assad qui affirment que l'intervention russe rend impossible une solution politique.

Nous voyons maintenant différents pays, différentes coalitions opérer dans le ciel au-dessus de la Syrie, cela crée une situation pleine de dangers et très délicate", a déclaré le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric ce lundi.

"Cela devrait amener la communauté internationale à se recentrer sur la recherche d'une solution politique" au conflit syrien, a-t-il estimé. L'armée russe a annoncé avoir déployé en Syrie plus de 50 avions et hélicoptères ainsi que des troupes d'infanterie de marine, des parachutistes et des unités de forces

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