Vacances politiques… et facture salée : 15 millions d’euros pour un gouvernement fantôme
Au Parlement bruxellois, la pause estivale s’étend officiellement du 14 juillet au début du mois de septembre. Quant aux ministres régionaux, leur période de congé s’étale généralement du 21 juillet au 15 août. Une routine institutionnelle, certes… mais cette année, elle a un goût amer.
Alors que Bruxelles attend toujours la formation de son nouveau gouvernement, les coûts liés aux rémunérations politiques continuent de s’accumuler. Résultat : plus de 15 millions d’euros de salaires et d’indemnités dépensés pour un exécutif qui n’existe pas encore. Une facture que d’aucuns jugent “jetée par la fenêtre”, dans un contexte où les urgences budgétaires, sociales et institutionnelles sont criantes dans la capitale.
Pour une période estivale d’environ deux mois (juillet à début septembre), cela représenterait une dépense proportionnelle de au moins 7 à 8 millions d’euros , sans nouvelle politique adoptée et en l’absence d’un gouvernement légitime.
Bruxelles sans gouvernement : une pause estivale à plus de 20 millions d’euros
À cela s’ajoutent :
• Les frais d’entretien et de maintenance des bâtiments du Parlement et des cabinets,
• Les dépenses de chauffage, d’électricité et de sécurité,
• Les coûts d’exploitation informatique et de télécommunications.
Au total, la facture dépasse facilement les 20 millions d’euros, alors même qu’aucune décision politique majeure ne peut être prise faute d’un exécutif légitime.
Cette situation soulève de plus en plus de critiques, tant dans l’opinion publique que chez certains élus, qui dénoncent un “gouvernement fantôme à prix d’or”.
Kadir Duran
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