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Saint-Josse : Quand le stationnement devient une raquette légale

Saint-Josse : Quand le stationnement devient une raquette légale

Saint-Josse : Quand le stationnement devient une raquette légale

À Saint-Josse comme dans bien d’autres communes de Belgique, le stationnement payant n’est plus un simple service public. C’est devenu une véritable machine à cash, une escroquerie légale bien huilée, où chacun – de la commune à l’État, en passant par les sociétés privées sous-traitantes – semble vouloir sa part du gâteau.

PHOTO IA

La logique est implacable : vous stationnez, vous payez. Jusque-là, rien à redire. Mais à la moindre minute de dépassement, même si vous avez payé tout au long de la journée, le couperet tombe. Sans pitié. Pas de dialogue. Pas de bon sens. Et surtout, pas de prise en compte du contexte humain.

Un exemple absurde

Prenons mon cas : j’ai payé cinq fois dans la journée pour mon stationnement. ( 8 euros ),  Ma dernière session s’est terminée à 15h43. Une amende m’a été infligée à 15h56, soit 13 minutes plus tard. Dès que j’ai remarqué le temps étant écoulé, j’ai immédiatement prolongé mon stationnement. Cela n’a strictement rien changé.

Voici la réponse robotisée et glaçante du service concerné :

« Bonjour,

Malheureusement, nous ne pouvons donner suite favorable à votre demande.

Votre ticket a pris fin à 15:43.

La constatation a eu lieu à 15:56. 13 min après.

Vous avez réactivé un ticket seulement à 16:09.

La redevance est due.

Bien à vous,

K. C.

Service Stationnement – Dienst Parkeren »

Pas un mot sur les paiements précédents. Pas une trace d’humanité. Un mépris total pour les citoyens qui travaillent, qui courent, qui oublient parfois… 13 minutes. Voilà ce qu’il faut pour être considéré comme un fraudeur.

Des questions légitimes

Alors posons-nous les bonnes questions :

• Qui décide de ces règles absurdes, déconnectées de la réalité ?

• Qui engage ces agents qui appliquent les procédures sans aucun discernement ?

• Le bourgmestre est-il au courant, et s’en soucie-t-il ?

• Ces amendes sont-elles nécessaires pour financer les confettis lancés à la va-vite lors du carnaval… qui n’ont d’ailleurs jamais été nettoyés ?

Ce système, qu’il soit communal, régional ou délégué à une société privée, semble n’avoir qu’un seul objectif : ponctionner le citoyen jusqu’à l’os, y compris ceux qui travaillent dur, qui paient déjà leur redevance, et qui n’attendent qu’un peu de respect.

À ceux qui votent…

Et vous, électeurs de ces responsables ? Regardez ce que vous cautionnez. C’est avec l’argent du labeur des autres que vous financez vos festivités, vos banderoles, vos campagnes. Soyez en paix avec votre conscience, si vous le pouvez.

Ce que nous demandons n’est pas un passe-droit. Nous demandons simplement une analyse juste et humaine des situations, un service public au service du public, et non une machine à punir pour remplir les caisses communales.

Kadir Duran

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