L’art musical kazakh a résonné à Bruxelles et son écho y demeurera pour toujours
ORTA ASYAL’art musical kazakh a résonné à Bruxelles et son écho y demeurera pour toujours
L’art musical kazakh a résonné à Bruxelles et son écho y demeurera pour toujours
BRUXELLES KORNER / Kadir Duran
Un sentiment partagé lors de la soirée dédiée aux artistes et musiciens kazakhs :
La liberté est la plus grande richesse à laquelle on puisse prétendre.
L’éducation en est la porte d’entrée.
La maturité, la clé pour y demeurer.
Une communauté kazakhe en mouvement en Belgique
Lors d’une rencontre chaleureuse avec Roman Vassilenko, haut représentant du Kazakhstan, les Kazakhs de Belgique ont annoncé leur volonté de créer une communauté culturelle kazakhe afin de valoriser et faire rayonner leur héritage dans le pays.
Nos kazakhs établis en Belgique ont partagé leur détermination : malgré les défis liés au nationalisme, à l’éducation ou au monde du travail, ils entendent préserver leurs racines, leur langue et leurs traditions.
Pour y parvenir, ils souhaitent relancer la tradition des instruments nationaux kazakhs, notamment à travers un cercle de dombra (tilik qurysy), et encourager les jeunes à renouer avec la culture de leurs ancêtres.
Quand des musiciens kazakhs brillent dans les orchestres belges
En collaboration avec l’ambassade, plusieurs artistes kazakhs aujourd’hui membres d’orchestres réputés en Belgique ont exprimé leur désir de mieux faire connaître aux Européens la richesse du patrimoine musical kazakh.
Une idée forte a émergé : organiser un grand concert commun, pour présenter au public belge l’univers artistique, poétique et spirituel du Kazakhstan.
La soirée de rencontre l’a montré :
les talents kazakhs sont nombreux, prometteurs et profondément inspirants.
Un projet d’école de langue kazakhe en Belgique
Autre initiative majeure : l’ouverture envisagée d’une école de langue kazakhe, accessible à tous.
Elle permettrait :
• d’enseigner la langue
• de proposer des cours de dombra
• de transmettre les traditions et la culture aux générations nées en Europe
« Je veux lire en kazakh, je veux jouer du dombra », a confié un jeune participant, symbole de cette nouvelle dynamique culturelle.
Des soirées thématiques pour faire découvrir la culture du Kazakhstan
Les membres de la communauté souhaitent également organiser des soirées à thème, notamment à Merim Khana, pour présenter :
• les traditions
• les musiques
• les ambiances nationales
• la cuisine kazakhe
L’objectif n’est pas de s’enorgueillir ou d’exposer une réussite matérielle, mais de partager, transmettre et ouvrir les portes de cette culture millénaire aux invités étrangers.
« Si l’ambassade a besoin de nous pour promouvoir la langue kazakhe ou organiser des événements culturels, les portes de Merim Khana seront toujours ouvertes », ont assuré les organisateurs.
Conclusion
De la musique à la langue, de la dombra aux grandes soirées culturelles,
la diaspora kazakhe de Belgique se mobilise pour faire vivre, ici à Bruxelles, l’âme des steppes.
Une culture qui, désormais, ne se contentera plus de résonner :
elle s’installera durablement.
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