Corruption a l ONU ??
HABER TÜRKIYE0
Selon l Obs
La justice américaine soupçonne un vaste système de corruption au sein de l’ONU
Le Monde.fr avec AFPLe 7 octobre 2015 à 09h36Mis à jour le 7 octobre 2015 à 10h07
John Ashe, l’ambassadeur d’Antigua-et-Barbuda et ancien président de l’Assemblée générale des Nations unies, est accusé d’avoir accepté plus de 1,3 million de dollars.
John Ashe, ancien président de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), a été interpellé, mardi 6 octobre, par les autorités américaines, qui l’accusent d’avoir accepté plus de 1,3 million de dollars (1,15 million d’euros) de pots-de-vin en contrepartie de son aide à la réalisation de projets immobiliers.
Les autorités fédérales américaines ont mis au jour un système qui devait profiter à plusieurs hommes d’affaires d’origine chinoise. Ces derniers comptaient sur John Ashe pour faciliter la concrétisation d’un projet de centre de conférence sponsorisé par l’ONU, à Macao, dans le sud de la Chine, au budget de « plusieurs milliards de dollars », ainsi que des projets immobiliers à Antigua-et-Barbuda.
« Une plate-forme de profit »
Au centre du dispositif : John Ashe, 61 ans, ambassadeur d’Antigua-et-Barbuda auprès des Nations unies, qui a été président de la 68e session de l’Assemblée générale de l’ONU, entre septembre 2013 et septembre 2014. Il est accusé d’avoir accepté, entre 2011 et 2014, plus de 1,3 million de dollars d’un groupe de cinq personnes, selon Preet Bharara, le procureur fédéral de Manhattan (district sud de New York).
Le procureur Bharara, lors de sa conférence de presse, le 6 octobre à New York. | SPENCER PLATT / AFP
John Ashe « s’est vendu lui, ainsi que l’organisation dont il avait la charge », a affirmé M. Bharara dans un communiqué, dénonçant un projet qui visait à faire de l’ONU « une plate-forme de profit ». Lors de sa conférence de presse, M. Bharara a aussi fait savoir que les enquêteurs n’en avaient pas terminé de leurs investigations et cherchaient encore à déterminer si « la corruption [était]une pratique courante aux Nations unies ».
Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, s’est dit « choqué et profondément troublé » par ces accusations qui « portent au cœur de l’intégrité des Nations unies ».
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