© © 2025 S-B-E Ltd

Bruxelles est morte et personne ne pleure

Bruxelles est morte et personne ne pleure

OPINION

Bruxelles est morte et personne ne pleure

Par Kadir Duran / Bruxelles Korner

Bruxelles agonise dans un silence assourdissant.

Et pourtant, personne ne semble vouloir sonner l’alarme. Les éditorialistes le disent désormais sans détour, comme Fabrice Grosfilley dans son billet rageur : la colère remplace la lassitude.
Mais cette colère, elle n’est pas que journalistique.
Elle est citoyenne.
Elle est bruxelloise.
Et elle est légitime.

Depuis des mois, la Région sombre, étouffée par l’incapacité totale des partis à composer un gouvernement. Et pendant que les dates butoirs s’enchaînent, explosent et se renouvellent dans un ballet grotesque, Bruxelles coule.

Deux milliards brûlés, faute de gouvernement

Les chiffres sont là, froids, brutaux, humiliants :

Deux milliards jetés par les fenêtres pendant que les négociateurs jouent à la politique comme à un jeu de société. Deux milliards qui ne financeront pas les écoles, les CPAS, les associations, les transports, la sécurité, la propreté ou les hôpitaux.

Deux milliards que les citoyens devront payer : soit par des services réduits, soit par des taxes plus élevées — probablement les deux.

Une dérive financière inimaginable dans n’importe quel État normal.
Mais ici, à Bruxelles, c’est devenu la routine.

Les partis responsables : MR, PS, Open VLD… et les autres

Dans ce naufrage généralisé, les responsabilités sont claires :

Les autres suivent la même logique :
Les Engagés n’osent rien dire, Vooruit a saboté l’un des seuls scénarios possibles, Groen a accepté une coalition contre-nature.

Personne ne peut se regarder dans le miroir.

Et pourtant… tout cela aurait pu être évité

Il existe une vérité que personne n’ose dire :

Bruxelles aurait pu avoir un gouvernement depuis longtemps si le parti Team Fouad Ahidar avait été invité à la table.

Au lieu de cela :

Ce qui effraie, ce n’est pas un programme.
C’est que des Bruxellois authentiques puissent enfin prendre la parole.

La plus grande hypocrisie : des élus qui ne sont même pas Bruxellois

Beaucoup de ceux qui prétendent « parler au nom de Bruxelles » :

On ne gouverne pas Bruxelles depuis un bureau.
On gouverne Bruxelles quand on a grandi dans Bruxelles.

Les députés vivent dans une bulle salariale

Comment comprendre les difficultés bruxelloises quand :

Pendant ce temps :

Une classe politique qui fête pendant que Bruxelles meurt

Comment peut-on continuer à :

… alors que la fin approche ?

Quand les caisses seront vides :

Ce jour-là, ceux qui applaudissent aujourd’hui tourneront le dos.

Nous prions pour un État déjà mort

Bruxelles est en faillite.
Politiquement, budgétairement, institutionnellement.

Et personne ne pleure.

Ce silence, cette lâcheté, ce manque total de courage politique : voilà ce qui tue Bruxelles, plus encore que les milliards perdus.

Il est temps d’arrêter la comédie.

Après les funérailles de Bruxelles… ce sera votre tour

Ce que beaucoup refusent encore de comprendre :
les funérailles de Bruxelles ne seront pas la fin.
Ce sera le début de votre propre cauchemar.

Quand un État s’effondre, ce n’est jamais le politicien qui paie.
C’est vous.

Voici ce qui vous attend

Ils vont vous taxer au maximum

Augmentation :

Ils vont supprimer les avantages fiscaux

Réductions, déductions, aides… tout sera raboté.

Ils ne protégeront plus les propriétaires

Ni en Belgique, ni à l’étranger.
L’immobilier sera la première cible.

Ils pourront saisir, confisquer, sanctionner

Voiture, maison, entreprise :
saisies, pénalités, amendes à répétition.

Les amendes routières exploseront

Chaque radar deviendra une machine à cash.

Les taxes de circulation augmenteront

Sans débat. Sans majorité stable.

Les frais de scolarité monteront

Pour financer ce qui reste.

Les tickets de transport deviendront un luxe

Moins de subsides = prix plus élevés, fréquence réduite.

Alors… c’est vraiment ça que vous voulez ?

Pour vos enfants ?
Pour votre famille ?
Pour votre Région ?

Réveillez-vous.

Si vous continuez à regarder Bruxelles mourir sans réagir, alors ce cauchemar deviendra votre réalité.

Bruxelles est en train de mourir.
Mais vous,
vous êtes encore en vie.

İlginizi Çekebilir

TÜM HABERLER